Les théories sont un ensemble organisé de principes, de règles, de lois scientifiques visant à décrire et à expliquer un ensemble de faits[1]. Elles sont dites de développement lorsqu’elles sont élaborées et mises en œuvre pour essayer de mettre les pays pauvres sur la voie du « développement », a expliqué le professeur Djawed SANGDEL dans une démarche qui rassure. Mieux, il a insisté qu’aucun décollage économique n’est effectif sans la mise en œuvre de cette théorie décrite en cinq (5) étapes fondamentales. Il s’agit de l’ « Estime », de l’ « Éducation », de l’ « Energie », de l’ « Entreprenariat » et de l’ « Économie ».
En effet, la problématique de l’Estime semble manquer à plusieurs chefs d’Etats africains. Un bon leader politique doit avoir un amour de soi, une bonne image de soi, la confiance en soi, il doit être aimable au sens digne d’être aimé. Il doit non seulement avoir l’estime de soi, mais aussi l’estime pour son pays et de l’estime pour son peuple.
A la réalité, le 2ème E est l’Éducation. Elle doit constituer la priorité sous toutes ses formes et doit occuper une place aussi importante (plus de 30% des budgets des pays développés) dans le programme des pays africains. Selon l’auteur, l’éducation doit avoir une place de taille dans la politique générale de l’Etat. Un système éducatif performant produit un capital humain de qualité, susceptible de produire aussi un effet sur la croissance économique de l’État.
Aussi, l’Energie (l’électricité, le gaz, le pétrole et autres) est-elle indispensable pour tout progrès car elle constitue une denrée essentielle au développement de ses infrastructures. Il faut de l’énergie, qu’elle soit mécanique, électrique, thermique, chimique, nucléaire et autres pour faire tourner les industries et alimenter les ménages. Elle doit être présente pour ne constituer aucun handicap à toute initiative visant la création de valeur et de l’innovation. Elle doit être présente aussi pour faciliter la vie aux populations.
Le quatrième E de la théorie du professeur SANGDEL est l’Entrepreneuriat. Selon lui, l’entrepreneuriat donne vie à l’économie à travers la croissance économique car la création d’une entreprise lutte contre la pauvreté, aide l’Etat à répondre au défi de l’emploi auquel il est confronté. L’Etat doit donc mettre en place une politique fiscale qui favorise et facilite la création d’entreprises (petites et moyennes) et l’installation de grands investisseurs privés. Car les entrepreneurs sont considérés comme le moteur de développement de l’économie.
Enfin, le 5ème E est l’Économie. Il constitue un processus devant passer forcément par les quatre premiers « E ». En schématisant cette assertion de SANGDEL, il est à retenir que l’économie est la résultante de tous les autres « E ». C’est dire que la variante « Economie » = Estime + Education + Energie + Entrepreneuriat. Une solution à la problématique du développement.
Cette théorie, simple et authentique expérimentée en Suisse depuis quelques années et dont les résultats sont encourageants avec un produit intérieur brut de 752 milliards USD (2020)[2] est, une solution à la problématique du développement de nos Etats africains.
[1] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/th%C3%A9orie/77735
[2]https://fr.countryeconomy.com/gouvernement/pib/suisse
Arnaud Fidèle AGBO
Auditeur au programme de Master Exécutif en Leadership.