Prochain staff technique des écureuils : Le profil idéal pour un bon projet de développement du football béninois

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    Depuis l’annonce de la fin du contrat avec Michel Dussuyer, ex patron de la team nationale, les suppitations vont bon train. Tantôt, les noms de Raymond Domenech, ou Alain Giresse et même Corentin Martin sont cités pour succéder au Français.

    Au parcours de tous ceux là, il ressort donc qu’une analyse aussi minutieuse soit faite pour savoir ce que veut le peuple béninois pour sa team.

    Considérés aujourd’hui comme premier ambassadeur des nations, beaucoup de pays ont compris que les africains ont de la potentialité que les sorciers blancs jadis. Très souvent sous-estimée, la dernière coupe d’Afrique des nations vient de révéler le réel niveau du football africain à la face du monde. Des pays très peu attendus qui ont fait confiance à leur valeur locale, ont épaté de par la qualité de football.

    Des sélectionneurs locaux comme celui des Comores, du Mali, du Burkina Faso, Aliou Cissé,… ont prouvé qu’on peut aussi faire confiance aux valeurs locales qui ont les mêmes connaissances que les blancs avec l’atout de mieux connaître la philosophie et la psychologie clinique du football de leur nation que les entraîneurs yovo.

    Au delà d’un jeu, le football une doctrine

    De nos jours, le football est devenu beaucoup plus une exigence pour le haut niveau. C’est pour cette raison, les premiers qui ont compris ont recommencé par faire la politique de la formation à la base avec des projets de développement à court, moyen et long terme. Sans contestation, le football est le sport le plus populaire au monde qui appartient au peuple. Les politiques ont compris simplement que par ce sport, l’on peut aller de succès en succès, et donc ne le négligent plus pour faire connaître le pays sur l’échiquier international. Le moment est donc venu pour que le Bénin aussi brille par son football.
    Et pour y arriver, il faut une politique de développement à la base, avec un bon projet. Compter sur un local qui est dans les grandes instances du football moderne comme Enguerrand Edjekpan, serait un atout et très moins coûteux à la nation béninoise. L’heure n’est plus à la politique de la génération spontanée, qui ne dure que pour qu’une seule campagne de CAN ou de Mondial. Pour citer en exemple, la sélection béninoise qui est composée de plus de 70% de candidats pour la retraite. Il faut alors investir dans la relève de qualité avec un bon projet pour la CAN 2025, ce qui permettra de faire rêver d’ici 3 ans le peuple béninois.

    Un bon projet pour une relève de qualité

    Nul doute aujourd’hui que les choses ont commencé par changer dans le sens positif depuis l’avènement du gouvernement de la rupture, dans chaque domaine, un effort est fait pour que l’espoir du progrès soit de mise. Dans le domaine du football, le moment est venu pour faire confiance à nos propres valeurs. Même si le Bénin jusqu’à la date d’aujourd’hui, n’a pas encore un Aliou Cissé, on peut être fier d’avoir des dignes fils de ce pays comme Enguerrand Edjekpan, Houandinou Valère, Moussa Latoundji et autres qui peuvent faire le job pour ne citer que ceux-là. Edjekpan Enguerrand, est détenteur de plusieurs centres de formations de football de renommée en Italie, et se trouve dans l’encadrement technique (de la Juventus de Turin Dame) depuis plusieurs années. Cet atout de Enguerrand Edjekpan, entraîneur UEFA.B, ne coûtera rien à la nation béninoise. Matthieu Enguerrand Edjekpan serait obligé de faire valoir sa fibre patriotique pour participer à la relance du football de son pays le Bénin. Avec ses plus de 60 apparitions en sélection nationale du Bénin, l’homme apparaît comme la formule idéale, surtout qu’il a déjà les rouages de la sélection nationale.

    Recrutement d’entraîneurs expatriés, encore du gâchis

    (Giresse et Corentin pas mieux que Dussuyer)

    Alain Giresse (qu’a-t-il gagné de son parcours en Afrique) a été viré en Tunisie où il dirigeait l’équipe nationale et occupe la 4e place lors de la CAN en Egypte, CAN à laquelle le Bénin a participé avec sa plus belle performance à une phase finale de la compétition. Ainsi donc, il est certain de comprendre qu’il n’est donc pas l’homme qu’il faut pour reconstruire la sélection nationale. Alain Giresse a eu un parcours en dent de scie comme entraîneur en Afrique. Il a successivement dirigé le Gabon (2006-2010), le Mali (2010-2012) et le Sénégal (2013-2015). Il est ensuite retourné au Mali entre 2015 et 2017, pour ensuite diriger dernièrement la Tunisie. Son histoire avec le football africain débute donc en 2001.

    Corentin Martin très loin de Dussuyer

    Pour ce qui concerne Corentin Martins, ce technicien français de 53 ans environ aujourd’hui, a été limogé par la Fé de football, au soir deon match nul (0-0) face à la Tunisie, en qualifications pour le mondial 2022. En 7 ans, le tacticien français a pu qualifier seulement pour une seule fois la Mauritanie à une phase finale de la CAN, la première de son histoire. Il n’a donc pas le niveau qu’il faut pour l’équipe nationale du Bénin qui n’est plus à l’étape des essais. Il bénéficie donc du même remerciement que Michel Dussuyer, pour non qualification pour le tour suivant pour la coupe du monde.

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