Jean-Baptiste Hounguè, Rodrigue Kakaï-Glèlè et Frédéric Béhanzin doivent encore patienter. Ouvert hier lundi 17 mai 2021, le procès de ces trois présumés coupables à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), est reporté au 7 juin prochain.
Les ennuis judiciaires continuent pour Jean-Baptiste Hounguè, Rodrigue Kakaï-Glèlè et Frédéric Béhanzin à la Criet. Le procès de Jean-Baptiste Hounguè et ses co-accusés démarré lundi 17 mai 2021 n’est pas allé jusqu’au bout. Suspectés dans une affaire de corruption et abus de fonction au Port autonome de Cotonou (Pac), ils se retrouvent le 7 juin prochain devant le juge de cette juridiction spéciale. Depuis février dernier, les mis en cause ont été interpelés par la justice et mis sous mandat de dépôt pour des raisons d’enquête.
La justice leur reproche d’avoir favorisé des hommes d’affaires à gagner des marchés publics contre des billets de banque. L’éclatement de ce sulfureux dossier a entraîné un séisme dans l’administration publique. En effet, au Port autonome de Cotonou, plusieurs agents ont subi des sanctions administratives en perdant leur poste. Les trois hommes occupaient de hautes fonctions dans l’appareil de l’Etat et sont tous proches de l’actuel pouvoir. Jean-Baptiste Hounguè était membre de l’Unité présidentielle chargée du suivi des projets pour la mise en œuvre du Programme d’actions du gouvernement (Pag). Il est également un acteur clé d’une grande formation soutenant les actions de Patrice Talon. S’agissant de Rodrigue Kakaï-Glèlè, il était conseiller technique aux marchés publics de la personne responsable au Pac.