André Okounlola et Nourènou Atchadé restent divisés sur la solution du comité paritaire au parlement. Reçus sur l’émission « 90 minutes pour convaincre » de la radio nationale, ce dimanche 24 mars, les deux députés et un acteur de la société civile ont analysé la proposition de loi de sortie de crise pré-électorale confiée au parlement.«La solution à la crise électorale : la trouvera-t-on au parlement ? ». Tel a été le thème débattu, ce dimanche sur la radio nationale, par trois invités dont deux parlementaires, André Okounlola de la mouvance et Nourénou Atchadé de l’opposition. Les députés de la mouvance n’ont rien à se reprocher au sujet des lois votées au parlement, notamment le code électoral et la loi portant charte des partis politiques. « Nous, on est à l’aise », a déclaré André Okounlola, membre du Bloc de la majorité parlementaire. Il dénonce ce qu’il appelle la manipulation de l’opinion de certains de ses collègues de l’Assemblée nationale par rapport à la proposition de loi pour la sortie de crise. Indexant certaines propositions du comité paritaire, composé de deux députés de la mouvance et de deux de l’opposition mis en place par Adrien Houngbédji pour trouver une porte de sortie de crise, il a déclaré que le consensus ne signifie pas une injonction au ministre de l’intérieur. Le député Nourènou Atchadé, regrettant le fonctionnement de ce comité, a estimé que l’Assemblée nationale devrait consulter toute la classe politique pour un large consensus conformément au protocole d’accord de la Cedeao. Tout de même, il a déclaré que l’opposition n’est pas contre le travail abattu par le comité paritaire. Mais il conteste la révision de l’article 80 de la constitution pour repousser la 7ème législature de 45 jours. Dans son intervention, l’acteur de la société civile, Abdel Aziz Akambi invite les leaders politiques à ramener la balle à terre. L’élu Fcbe, sur l’émission, se désole du fait que Patrice Talon n’aie pas instruit le ministre de l’intérieur Sacca Lafia pour discuter avec les formations politiques afin de faciliter les formalités des partis. Pour le membre de la société civile, il faut que la 8ème législature s’installe le 15 mai prochain. Interrogé sur le ballet diplomatique pour la sortie de crise, André Okounlola salue la démarche de la Cedeao et de l’Onu.