Guy Edgard Kpanou dirige l’Auto-école « Cloche divine » depuis sa création en 2004. Appréciant les réformes en cours au Bénin, il approuve l’action gouvernementale sous l’angle des mutations apportées au Permis de conduire béninois avec l’avènement du « Nouveau départ ».« ‘’Le Permis de conduire béninois’’ est désormais prisé et ceux qui réussissent à son examen, peuvent se targuer de l’avoir obtenu », signale le Directeur de l’Auto-école ‘’Cloche divine’’, Guy Edgard Kpanou, visiblement satisfait de ces mutations. « Celui-ci relève de la transparence totale et ne fait donc l’objet d’aucune suspicion, contrairement à une époque révolue où son éclipse était un secret de polichinelle ». Selon lui, le dépôt de candidature, le déroulement même de l’examen, sa délibération et la délivrance du parchemin sont touchés par des réformes. Il explique : « Avant le gouvernement de la rupture, le dossier de candidature à l’examen du Permis de conduire, pouvait être déposé à quelques jours de l’examen, voire à la veille. Il y avait un désordre, un laisser-aller, une négligence. Aujourd’hui, les auto-écoles sont tenues de déposer leurs dossiers de candidature dans un délai de deux semaines au plus, avant la tenue de l’examen. C’est désormais rigoureux. S’agissant de l’examen proprement dit, avant, les directeurs d’auto-écoles n’étaient pas associés. Aujourd’hui, ils le sont à travers la commission dite Commission de suivi composée entre autres de moniteurs en conduite et de directeurs d’auto-écoles. Quant à la délibération, elle doit avoir normalement lieu le lendemain de la phase théorique ; ce qui n’était pas le cas, puisqu’elle prenait généralement du retard, allant parfois jusqu’à 23 h – 00 h. Elle est faite désormais à temps, bien avant la phase pratique. D’ailleurs, aujourd’hui, celle-ci est bien organisée. Entre temps, les candidats d’une même école pouvaient être répartis à travers trois différents jurys. Aujourd’hui, ils commencent dans un même jury et finissent là. Pour ce qui est de la délivrance du Permis de conduire proprement dit, avant, il fallait attendre jusqu’à trois mois. De nos jours, en moins de quarante jours, les candidats admis l’ont. Le Permis de conduire, tel qu’il est préparé, passé et délivré, inspire confiance. Et, aujourd’hui, cela est à l’actif du Président Patrice Talon. Avant le nouveau départ, en effet, il était bâclé et négociable. Aujourd’hui, non ! L’avantage de ces réformes, c’est évidemment le respect du Code de la route et par ricochet moins d’accidents de circulation. »
Pour illustrer la rigueur de la nouvelle formule du Permis de conduire, Guy Edgard Kpanou donne l’exemple d’un jeune français qui a récemment échoué à cet examen. « Un candidat français a échoué à la session de juin 2018 de l’examen du Permis de conduire, catégorie A3. Ce qui était inimaginable avant le « Nouveau départ ». Et le comble, c’est que ce candidat a honnêtement reconnu qu’il ne maîtrisait pas bien le Code de la route ».
Trésorier général adjoint de l’Association des promoteurs d’auto-écoles agréées de l’Atlantique-Littoral (Adpaela), Guy Edgard Kpanou se réjouit que le vent des réformes ait touché le Permis de conduire béninois, toute chose qui redore son blason au plan international. Agréée en 2008, l’Auto-école ‘’Cloche divine’’ qu’il dirige, a formé à ce jour plus d’un millier de candidats en conduite, toutes catégories confondues.