Lutte contre la cybercriminalité et crime rituel: Près de 500 jeunes dans les mailles de la police

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C’est à travers une conférence de presse conjointe  ce vendredi 20 avril que les autorités policière et judiciaire ont fait le point  de la lutte contre la cybercriminalité et crime rituel au Bénin.  Cette  lutte déclenchée depuis  ce 28 mars  a permis  de mettre la main sur 456 jeunes  âgés de 18 à 25 ans, d’après le directeur général de la police républicaine.  Les cybercriminels se trouvent dans toutes les contrées du pays.  Nazaire Hounonkpè  a indiqué  que  110 interpellations sont intervenues dans le département de l’Atlantique, 113 dans l’Ouémé, 11 dans le Couffo, 25 dans le Zou, 03 dans les Collines, 14 dans le Borgou, 02 dans la Donga et 20 dans le Mono.  L’Office central de répression contre la cybercriminalité (Ocrc) en a  quant à lui intercepté  158 cybercriminels. Le procureur général près de la cour d’appel de Cotonou, Emmanuel Opita prenant  la parole a expliqué  dans les parquets généraux, il y a des cas de procédures déférées devant les chambres de flagrant délit et les cabinets d’instruction, des cas de détention, des personnes poursuivies avec ou sans mandat de dépôt.  Le juge n’a pas manqué  d’exposer les modes opératoires  de ces  cybercriminels. Pour l’homme en toge, ils  font recours souvent à la romance, à des propositions de ventes d’articles fictifs, à l’usage de fausse identité, de fausse qualité, de fausse entreprise de marché d’or et  à des pratiques de charlatanisme pour atteindre leur objectif.  Les perquisitions  dans leur domicile  ont permis de retrouver de nombreux objets de travail. « Ces individus interpellés dans les cas de cybercriminalité créent à partir d’un ordinateur ou d’un téléphone portable des faux comptes sur les réseaux sociaux », a fait remarquer le procureur général. Emmanuel Opita  a par ailleurs souligné   que face à la recrudescence de ce phénomène, les juridictions ont fait recours à l’article 120 de la loi 2011-20 portant lutte contre la corruption et infractions connexes. Cette disposition légale, souligne-t-on, fixe la peine de 05 à 10 ans d’emprisonnement avec une amende de 5 millions à 50 millions de FCFA. Le directeur général de la police républicaine, Nazaire Hounnonkpè, a invité les populations à la vigilance.

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