Né en 1979 à Paris en France, Rudi AMOUSSOU-GUENOU est un Franco-Béninois. Issu d’une famille toujours dans le sport de combats, Rudi Amoussou-Guenou n’a pas eu le choix que d’arboré jeune le judogi qu’il ne regrettera pas. Très jeune, Rudi a eu peu de résultats dans le judo car beaucoup de pressions à vouloir être comme ses parents et ses frères et sœurs tous champions en judo. Adolescent, il combine études et sport jusqu’à un arrêt progressif de la discipline. Mais amoureux de ce sport, il se remet sérieusement au judo peu avant ses 30 ans et la, les résultats ont commencé par pleuvoir. Mais déjà trop vieux pour faire le sport de au haut niveau, le très intelligeant et surdoué en talents Rudi Amoussou-Guenou se converti rapidement en judo avec la fédération WIBK une autre filiale du judo de haut niveau.
Parlez-nous un peu de votre nouvelle discipline qu’est le Judo WIBK?
Rudi Amoussou: Après ma conversion en judo WIBK, je suis devenu champion de France en remportant l’open de France de judo WIBK, (World Indépendant Budo Kai) organisé en mai 2016 « Il s’agit d’une fédération ouverte il y a quelques années. Un championnat ouvert à une vingtaine de clubs en France qui sont affiliés à cette nouvelle fédération. Le judo a beaucoup évolué ces dernières années et le championnat WIBK se différencie dans certains règlements de compétition ». Je ne vais pas aussi oublier mon brillant parcours au championnat d’Europe l’année dernière.
Parlez nous un peu de vos participations aux championnats du monde et d’Europe de Judo WIBK
R.A: Après mon titre de champion de France, j’ai d’abord participé aux championnats du Monde que j’ai remporté mais dut à un changement de lieu quelques mois avant le début du championnat, il y avait peu de personnes présentes. J’ai quand même gagné mon 1er titre majeur c’était en France à Aix en Provence. J’ai donc participé en mars 2017 aux championnats d’Europe de Judo WIBK qui a eu lieu en Suisse, à Coppet, une commune suisse au bord du Lac Léman. Cela a été une belle participation pour moi. Puisqu’elle a été une participation à succès pour moi contrairement aux deux précédentes compétitions, en championnat de France et en championnat du monde, où j’ai glané une médaille d’or en 2016. Bis répétât en 2017, mais cette fois, ce sont quatre médailles qui sont autour de mon cou. Trois médailles d’or et une d’argent plus précisément : « Je suis champion d’Europe individuel master (en fonction de ma catégorie d’âge), en individuel élite (toutes catégories d’âges), l’or en équipe masters et j’ai la médaille d’argent en équipe élite ».
Parlez-nous un peu de comment est-ce que vous aviez pu décrocher ces médailles parmi ce beau monde?
R.A: « Tout était très bien organisé, avec une super ambiance… Il y avait plus de 200 combattants. Le championnat se passait sur un week-end, le samedi j’ai eu 8 combats en tout, je les ai tous remporté. Le lendemain, j’ai eu trois victoires sur les 4 combats programmés… C’est quand même pas mal au final. Je suis heureux, je pouvais difficilement faire mieux. J’ai remporté tous mes combats par ippon ».
Comment avez-vous préparé cette compétition ?
Je participais au championnat d’Europe par équipe avec les autres représentants français de l’équipe de France: « Je m’étais beaucoup préparé pour ce championnat, j’ai pratiqué beaucoup de judo et running ces temps là, cela m’a beaucoup aidé et j’ai géré la pression les jours de compétition ».
Avez-vous une cause à défendre le jour la?
Je me suis rendu sur place, accompagné de ma famille, aussi pour faire parler d’une cause qui me tenait particulièrement à cœur, mon fils étend atteint : « Je défendais les couleurs de l’ASTB, l’association française des malades atteints de sclérose tubéreuse de Bourneville. (www.astb.asso.fr) Ils m’ont soutenu et j’ai vendu des gobelets à leur profit sur place. J’ai récolté une centaine d’euros pour cette association ». C’était simplement beau pour nous. Mon fils, Hugo atteint de la maladie a également participé et obtenu une très belle et prometteuse 3ème place pour son 1er open international.
Les prochains défis de Rudi AMOUSSOU-GUENOU ?
Je suis passionné de course à pied, et j’ai également couru mon premier marathon, à Sénart, le 1er mai dernier. Mon plus grand défi pour 2018 c’est de participer au championnat béninois de Judo. J’en rêve vraiment je me prépare pour laisser mon emprunte. J’aime trop mon pays natal le Bénin. Je serai heureux d’apporté ma touche pour aider le judo béninois qui selon mes informations a de nobles ambitions pour encore rayonner sur le continent africain et dans le monde entier