Ils sont nombreux ces véhicules sans assurance en circulation sur le territoire national. Bien qu’ils soient conscients des risques qu’ils courent, des propriétaires des véhicules pour défaut de contrôle sur les axes routiers choisissent délibérément ne plus renouveler leur assurance. Quand les maisons d’assurance les relancent pour le renouvellement, ils prétextent de la soi-disant morosité économique pour repousser indéfiniment le rendez-vous. Chaque jour, selon les informations qui nous sont parvenues, les conducteurs prient ne pas avoir d’incident lors de leur trajet et rentrer le soir saint et sauf. Et ils sont prêts à reprendre le même exercice le lendemain. En réalité, ils sont dans le stress permanent et conduisent des véhicules sans assurance pendant plusieurs mois. Bien que le défaut d’assurance soit puni par la loi, ces conducteurs préfèrent caresser l’infraction à tout moment à cause de la morosité économique dans laquelle végète le pays depuis un bon moment.
C’est vrai que l’interdiction aux forces de sécurité publique de faire des contrôles routiers à des avantages et limite les tracasseries routières. Mais la conséquence de cette réforme de la rupture rejaillit sur les maisons d’assurance. Le souhait est que tout véhicule en circulation ait ses pièces à jour. Il faudrait que les structures compétentes prennent leur responsabilité et fassent des contrôles inopinés pour discipliner ces conducteurs indélicats.